Dernièrement, Mark Zuckerberg a publié un rapport détaillé de transparence dans lequel il montre les choses les plus populaires sur le réseau social Facebook des trois derniers mois. L’apparition du Content Transparency Report est une tentative de la part du réseau social de se montrer plus ouvert au moment où il est reproché assez souvent d’être un collecteur de fausses informations et d’autres déchets en ligne.
Facebook n’a pas dit toute la vérité
Dans le Content Transparency Report, Mark Zuckerberg n’a pas dit toute la vérité. Selon les dires de New York Times, Facebook n’a pas dévoilé un premier rapport qui devrait apparaitre début 2020. Suite à un débat interne, le réseau social a pris la décision de ne pas le mettre en ligne.
Pour Alex Schultz, directeur du marketing de Facebook, le rapport devrait nuire à l’image du média social. Pourquoi ? Parce que le post le plus populaire concerne un médecin qui est décédé peu après avoir été vacciné contre le coronavirus. De plus, un canal d’informations d’extrême-droite figurait dans le top 20.
Ces dernières semaines, les dirigeants des États-Unis ont pointé du doigt le réseau social Facebook comme un vecteur essentiel de la désinformation sur le coronavirus et les vaccins. Le président américain a carrément accusé le groupe de « tuer des gens » en laissant les fausses informations circuler aussi largement. Le patron de la firme américaine en personne a sèchement réfuté les accusations du dirigeant américain. De son côté, Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook insiste sur les efforts menés par ses équipes pour lutter contre la désinformation.
« Cet effort (…) est un élément-clé de notre engagement profond en faveur de la transparence », a indiqué Anna Stepanov, une directrice Produit de Facebook. Elle a également souligné que la firme publierait tous les trimestres ce Content Transparency Report, en plus des statistiques que l’entreprise américaine a pris l’habitude de publier sur la modération des contenus.