Avec l’arrivée du nouveau concurrent de Samsung, le Galaxy Store, sur le marché de distribution d’application, Google s’est senti menacé. Le média The Verge rapport que la firme de Mountain View a tout tenté pour écarter le Galaxy Store, et ainsi garder la main mise dans ce domaine à l’aide de son Google Play Store.
Google visé pour ses pratiques anticoncurrentielles
Alors que l’entreprise américaine de services technologiques est déjà dans le viseur de l’Europe concernant son quasi-monopole publicitaire, voilà que la société est également amenée en justice par une trentaine d’États américains. Cette fois-ci, il ne s’agit pas de son quasi-monopole publicitaire, mais de son monopole absolu sur le marché de distribution d’applications Android.
En effet, la firme de Mountain View possède un véritable contrôle sur la distribution d’application à travers son Google Play Store et semble prêt à tous pour conserver sa main mise. Notamment lorsqu’il s’agit du concurrent de Samsung, le Galaxy Store. Effectivement, Google a entrepris toute sorte d’actions anticoncurrentielles pour « étouffer de manière préventive » son concurrent afin d’éviter qu’il ne devienne un véritable rival.
36 États américains se sont alors associés et remettent en cause l’une des principales défenses de Google de ses politiques. En effet, contrairement au système iOS, Android autorise les magasins d’applications concurrents. Cependant, cette autorisation ne serait qu’une façade puisqu’à travers ses pratiques commerciales, Google a voulu empêcher l’émergence d’un concurrent viable tel que le Galaxy Store.
Le géant américain prêt à tous pour éliminer la concurrence
La plainte des nombreux États explique que « Google s’est senti profondément menacé lorsque Samsung a commencé à réorganiser son propre magasin d’applications ». Ainsi, la firme de Mountain View aurait recouru à plusieurs tactiques toutes plus déloyales les unes que les autres afin de ne laisser aucune chance à son concurrent Samsung.
Parmi les pratiques mise en place, Google a passé des contrats avec les constructeurs de smartphones qui les interdisent de préinstaller leur propre store. Le géant aurait « tenté de payer directement Samsung pour que la firme abandonne ses relations avec les meilleurs développeurs et réduise la concurrence par le biais du Samsung Galaxy Store » selon la plainte.
Plus fourbe encore, la société se serait rapprochée des développeurs en les payant pour les inciter à proposer leurs applications uniquement sur le Google Play Store. Peu de temps après le dépôt de la plainte, le directeur principal des politiques publiques de la firme de Mountain View, Wilson White a qualifié cette action en justice de « procès sans fondement qui ignore l’ouverture d’Android ».
« Si vous ne trouvez pas l’application que vous recherchez sur Google Play, vous pouvez choisir de télécharger l’application depuis une boutique d’applications concurrente ou directement depuis le site Web d’un développeur. Nous n’imposons pas les mêmes restrictions que les autres systèmes d’exploitation mobiles » a-t-il déclaré.