Les attaques à l’anthrax sont une série d’attaque d’enveloppes piégées au bacille de charbon, appelé aussi « maladie du charbon », fatale dans 50% des cas si cette bactérie rentre en contact avec les voies respiratoires.
Rappel des faits
Le 18 Septembre 2001, des lettres contenant de l’anthrax, la bactérie de la maladie du charbon ont été envoyé aux bureaux de cinq grands médias américains, ABC News, CBS, NBC, New York Post et le National Enquirer, ainsi qu’à deux sénateurs de l’époque : Tom Daschle et Partick Leahy. Conséquences de ces attaques : 5 morts et 22 malades dans un état critique.
Jusqu’à présent, ces attaques restent un mystère puisqu’aucun individu ou groupe n’a été mis en examen pour ces actes si l’on excepte le cas de Bruce Ivins, un chercheur américain, soupçonné par le FBI d’être en rapport direct avec cette affaire qui malheureusement s’est donné la mort le 29 juillet 2008 juste avant sa mise en examen.
Le rôle des États-Unis dans cette lutte contre le bioterrorisme
Depuis 2001, les attaques biochimiques continuent d’exister dans le monde. Tout d’abord, en 2003, où le Sénat Américain avait été visé par des lettres empoisonnées à la ricine sous forme de poudre. Puis, plus récemment en 2019 lorsque les services de renseignements tunisiens interceptent 19 lettres piégées avec des substances toxiques destinées à divers personnalités politiques et publiques.
Aux États-Unis et dans le reste du monde, les menaces terroristes restent encore au cœur de l’actualité internationale. Bien que les États-Unis soient la première puissance mondiale, ils mènent et investissent dans une politique de lutte contre ces actes terroristes, de quelque nature qu’ils soient. Malgré tous les efforts mis en œuvre, le risque est toujours important et bien présent sur le territoire américain.