Mick McGinty, l’illustre illustrateur de Street Fighter II est décédé

Un illustrateur de renom vient de rendre l'âme laissant ainsi derrière lui ses créations, nous n'oublierons jamais les célèbres dessins de Mick McGinty.
Mohammed Hilal
Les illustrations de Street Fighter pleure leur créateur. © Mick McGinty

Mick McGinty, le fameux illustrateur de Street Fighter et Streets of Rage, nous a quitté. Il laisse derrière lui plusieurs affiches de films cultes, des publicités et de nombreuses jaquettes de jeux vidéo sans oublier des pochettes d’albums.

Mick McGinty a quitté cette terre pour en conquérir une nouvelle avec ses dessins

McGinty est décédé le 18 septembre dernier d’un cancer à l’âge de 69 ans. L’annonce de son décès a été faite par son fils, Jobey McGinty, sur le site de Caring Bridge.

« Mon père était un artiste incroyable, comme tout le monde le sait. Mais, il n’était jamais satisfait de ce qu’il faisait. Il disait toujours qu’il avait besoin d’une heure de plus pour améliorer sa toile ».

Jobey McGinty

Les personnes qui ont grandi dans les années 80 et 90 ont sûrement déjà vu l’un de ses travaux. Son nom est présent en bas de plusieurs affiches telles que Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, L’Héritier de la Panthère Rose, Dragnet, Bigfoot et les Henderson, etc.

Pour les fans des jeux vidéo, le célèbre illustrateur a déjà fait plusieurs affiches promotionnelles et jaquettes. Parmi les travaux les plus connus de Mick, nous citons Street Fighter II, Super Street Fighter II, Streets of Rage 2, Streets of Rage 3, Zoo Tycoon, Kid Chameleon, Shining Force, etc.

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Dans une interview accordée à Polygon en 2014, l’illustrateur a indiqué qu’il est arrivé par hasard sur Street Fighter et que son illustration était utile pour vendre le jeu.

« Je n’étais pas vraiment un peintre hyperréaliste, mais j’étais capable de faire du réalisme outrancier. Je pouvais apporter un point de vue américain à ces personnages et à leurs actions. La première chose dont ils se sont rendu compte, c’est qu’ils ne pourraient jamais vendre ces jeux s’ils avaient des pochettes d’origine – que je n’aimais pas à l’époque d’ailleurs. Tout ce que je voyais me semblait trop lointain. Vingt, trente sans après, j’adore ce qu’ils ont fait (…) »

Mick McGinty
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