Fitbit racheté par Google, l’Europe donne son accord

Après de longs mois d'attentes, Google a l'accord de l'Europe pour acheté Fitbit. Des enquêtes finis plutôt alors qu'elles devaient se finir fin décembre.
Gabriel Foffano
© Francis Scialabba

La commission européenne vient d’accorder à Google de racheter Fitbit le 17 décembre 2020 pour un montant de 2,1 milliards d’euros. Une coquette somme qui traîner depuis plusieurs mois sur la table. Néanmoins, pourquoi un tel engouement de l’Europe envers Google et Fitbit ?

Une question de données personnelles

Le 4 aout 2020, l’Europe avait ouvert une enquête afin de connaître la volonté de Google pour acquérir Fitbit. Il est vrai que ce rachat pourrait être douteux sur les intentions de Google, numéro un dans la publicité en ligne sur l’acquisition de nouvelles données personnelles.

La peur de l’Europe s’est que Google accède à l’immense base de donnée de Fitbit qui contient des données personnelles des utilisateurs, le poids, l’âge, la taille, les données GPS, etc. Ces données pourraient servir à Google à améliorer la pertinence de ses pubs déjà trop nombreuses sur internet.

À la suite de cette enquête qui devait être terminée à la fin du mois de décembre, l’Europe a accordé l’achat de Fitbit. Maintenant, Google va devoir user de son savoir pour protéger les données personnelles puisées depuis l’entreprise Fitbit. Néanmoins, cet accord est donné sous certaines conditions.

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Pour Google, l’entreprise ne devra pas utiliser ces données pendant une période de dix ans qui est quant à elle renouvelable dix ans supplémentaires si c’est justifié. En plus de ça, l’Europe demande à Google de bien séparer son travail et les données de Fitbit acquises. Ces conditions touchent les systèmes tels que Google Ads, publicités de recherches, etc.

« Nous pouvons approuver le projet d’acquisition de Fitbit par Google, car les engagements garantiront que le marché des appareils portables et l’espace naissant de la santé numérique resteront ouverts et compétitifs. Les engagements détermineront comment Google peut utiliser les données collectées à des fins publicitaires, comment l’interopérabilité entre les appareils portables concurrents et Android seront protégés et comment les utilisateurs peuvent continuer à partager des données sur la santé et la forme physique, s’ils le souhaitent. »

Margrethe Vestager

API Android gratuite et sans restrictions

L’API Android de Google est également dans le collimateur de la Commission européenne. Celle-ci devra être délivrée sans dégradation de fonctionnalités par Google. L’Europe souhaite également que Google fournisse toujours aux appareils sous Android une licence gratuite pour ses concurrents.

Beaucoup de zones d’ombre rôdent encore autour de cet achat, l’Europe ne manquera pas de ce service d’un mandataire pour surveiller l’activité de Google. La Commission européenne mettra en place un mandataire qui sera habilité à vérifier les archives, le personnel, aux informations techniques ainsi qu’aux installations de Google. Des conditions que Google doit respecter afin que l’Europe ne prolonge pas les conditions précédemment citées.

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By Gabriel Foffano CEO de Novidées Studio
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