Récemment, nous apprenions le rachat de Revue, un service de newsletters, par Twitter. Désormais, c’est au tour de Facebook de se préparer à l’arrivée d’une fonctionnalité similaire sur son réseau social.
La newsletter semble être une nouvelle mode pour les réseaux sociaux. En effet, plusieurs d’entre eux souhaitent fidéliser leurs utilisateurs avec l’arrivée de cette fonctionnalité, mais aussi une façon intéressante pour les créateurs de contenus de monétiser leur travail. Après les newsletters Twitter la semaine dernière, Facebook réfléchirait ainsi à une nouvelle alternative économique pour sa plateforme.
Facebook réfléchit à lancer des newsletters
C’est par le biais d’une interview du New York Times qu’un porte-parole de Facebook a laissé entrevoir l’arrivée d’une fonctionnalité se rapprochant de la newsletter. Campbell Brown, vise-président du réseau social des partenariats mondiaux, y a ainsi déclaré « Nous réfléchissons à des moyens de les aider afin qu’ils bénéficient des produits d’actualité que nous avons créés, comme Facebook News et les abonnements, tout en créant de nouveaux outils pour compléter ce que les journalistes trouvent déjà utile. »
À travers ces propos, il semblerait que le réseau social de Mark Zuckerberg réfléchissent à de nouveaux moyens afin de permettre de monétiser les contenus des indépendants et entreprises. La newsletter pourrait ainsi être une manière de proposer à ces derniers un moyen d’offrir du contenu premium sur Facebook pour quelques euros à travers un abonnement.
En tout cas, il est intéressant de voir la réflexion des réseaux sociaux. De nouveaux mécanismes économiques semblent être en effet en cours pour les grosses têtes d’affiches. Twitter avait récemment annoncé le rachat de Revue afin de proposer une fonctionnalité de newsletter. Cette solution permet ainsi à l’entreprise de sortir du système économique uniquement via la publicité. Pour ce faire, l’entreprise a annoncé que 95% des revenus tirés des abonnements à des newsletters irait directement aux éditeurs et garderait pour sa part les 5% restants.