En juillet, le jeu vidéo War Thunder a vu certains documents classifiés de l’armée américaine être divulgués par un joueur. Malheureusement, trois mois plus tard, le scénario se répète de nouveau.
Des informations militaires divulguées sur un forum du jeu vidéo
Revenons aux faits de juillet dernier. Il y a trois mois, deux joueurs s’étaient vivement entretenus au sujet la conception du char de combat britannique, le Challenger 2. Afin de prouver leurs arguments, les deux joueurs ont déposé les manuels de construction du char sur un forum du jeu vidéo. Tandis que ces documents étaient jugés secrets défense, le Ministère de la Défense britannique s’en est rapidement mêlé.
La dernière affaire en date concerne un joueur qui s’est disputé sur les forums du jeu au sujet de la représentation du char de combat, le Leclerc de l’armée française. Il a donc utilisé le même procédé que les précédents utilisateurs en dévoilant les plans du char. Les modérateurs ont donc pris les choses en main.
Les gars, ce n’est pas amusant de divulguer des documents classifiés d’équipements modernes, vous mettez en jeu la vie de nombreuses personnes qui travaillent quotidiennement avec ces véhicules ! Gardez à l’esprit que ces documents seront supprimés immédiatement, conjointement à l’application des sanctions. Merci pour votre attention !
les équipes des modérateurs
Comme le rapporte le UK Defence Journal, l’auteur de la fuite a prétendu être un membre de l’équipage d’un char Leclerc Série 2, sachant que le dernier modèle d’un char en service dans l’armée française de ce type date de 1992.
War Thunder est sur le pied de guerre
Les équipes de War Thunder mettent tout en œuvre pour permettre aux joueurs de vivre une expérience immersive avec des véhicules se rapprochant le plus possible de la réalité. Mais, ces derniers doivent faire face à certains problèmes où les performances d’un véhicule dans le jeu ne correspondent pas à ses attributs dans le monde réel.
Les équipes de production rappellent aux utilisateurs du jeu vidéo que « le temps qu’il faut pour examiner et traiter les rapports… n’est pas un raisonnement, une justification ou un motif quelconque pour enfreindre de quelque manière que ce soit les paramètres définis par la loi. Nous rejetterons toujours entièrement toute documentation de ce type et résoudrons le problème avec les exigences légales. »