Pour réglementer les conditions de travail des livreurs à vélo et leur rémunération, la ville de New York a adopté plusieurs lois. Notons que le secteur emploie plus de 800 000 personnes dans la ville, travaillant dans des conditions difficiles, indique The New York Times.
New York chaperonne les livreurs à vélo
Les livreurs à vélo « font encore plus partie du paysage dans toute la ville, ils gagnent peu d’argent et bravent souvent une météo horrible, des rues dangereuses et le risque d’être agressés et volés », souligne The New York Times.
Jeudi 23 septembre, New York est devenue la première ville américaine « à prendre des mesures fortes pour améliorer les conditions de travail de ces employés, en approuvant un ensemble inédit de mesures législatives », précise le média américain.
La loi adoptée dans la ville de New York « établit un salaire minimum », dont le niveau n’a pas encore été déterminé. La législation fixe également les règles en matière de rémunération. Elle « interdit aux applications de livraison de repas et aux services de livraison à domicile d’imposer des frais aux travailleurs pour recevoir leur paye, oblige les applications à divulguer leur politique de pourboires, les empêche de rendre payants les sacs isothermes, qui peuvent coûter jusqu’à 50 dollars aux livreurs ».
Par ailleurs, les nouvelles lois « imposent aux restaurants de permettre l’accès aux toilettes pour les livreurs ». De plus, les livreurs auront la possibilité de paramétrer le trajet « sans crainte de représailles ». Ils peuvent aussi fixer la distance maximale à parcourir depuis un restaurant.
Certes, les mesures prises par les autorités new-yorkaises ne sont pas suffisantes pour améliorer les conditions de travail des livreurs à vélo, mais elles représentent quand même une avancée. Pour rappel, d’autres pays commencent à garantir aux livreurs à vélo, des conditions plus respectueuses et qui permettent de vivre décemment.