Afin de combler les pertes astronomiques liées aux restrictions américaines, Huawei tente de trouver de nouvelles sources de revenus. Pour cela, l’entreprise a décidé de se lancer dans des activités très différentes de la téléphonie mobile ou des réseaux télécoms : l’élevage de porcs ainsi que l’exploitation de charbon.
Même si une nouvelle administration est entrée à la gouvernance des États-Unis, la situation pour Huawei reste inchangée et ne semble pas être prête à se résoudre avec le pays de l’oncle Sam. Les sanctions américaines sont donc toujours d’actualité, ce qui empêche la firme de se développer à l’étranger, et principalement sur le marché des équipements 5G. De ce fait, l’entreprise n’est plus aussi active qu’avant et a même décidé de réduire de 60% la production de smartphone. Les revenus de la firme chinoise sont ainsi en chute libre depuis un moment. Afin de pérenniser son activité, il est donc nécessaire pour l’entreprise de trouver de nouvelle source de revenus.
L’élevage de porc et l’exploitation de charbon : les nouvelles activités de Huawei
Dans un entretien avec la BBC, un porte-parole de Huawei a déclaré « Le problème ici ce n’est pas qu’il y a un quelconque soucis avec la qualité de nos produits ou de l’expérience utilisateurs des produits Huawei. Huawei est privé de terrain de jeu à cause des tensions géopolitiques« . Bloqué dans le développement de son activité principale, Huawei explique « L’élevage de porcs est encore un autre exemple de comment on essaie de revitaliser certaines industries traditionnelles avec des technologies de l’information et des communications pour créer plus de valeurs pour ces industries dans l’ère de la 5G« .
Ce n’est cependant pas la seule activité dans laquelle la firme chinoise souhaite se diversifier. En effet, la marque est en train de développer des technologies pour faciliter l’exploitation de mines de charbon. L’objectif de Huawei dans ce secteur est de permettre d’extraire les ressources minières avec « moins d’ouvriers, plus de sécurité, et plus d’efficacité« .
