Récemment, Wall Street Journal a publié un rapport indiquant que la SEC (Securities and Exchange Commission) a lancé sa propre enquête sur l’affaire Activision Blizzard. La commission aurait demandé plusieurs documents au studio vidéoludique pour avoir les preuves de communications entre Bobby Kotick, le PDG d’Activision Blizzard, et d’autres cadres de la firme, ainsi que les accords de séparation des salariés ayant quitté le groupe dans l’année.
La Securities and Exchange Commission décide d’enquêter sur Activision Blizzard
Ces dernières semaines, le groupe Activision Blizzard a été secoué par plusieurs plaintes et enquêtes judiciaires. Dernièrement, la Securities and Exchange Commission, qui fait autorité en termes de réglementation des marchés financiers, a décidé de lancer sa propre enquête.
Pour les analystes, la commission américaine essaye de savoir si oui ou non le groupe avait prévenu ses investisseurs de l’ouverture de l’enquête sur les allégations de sexisme avant que la justice ne dévoile l’affaire au grand public en juillet 2021. Suite à cette nouvelle enquête, un porte-parole du studio a affirmé :
« Nous avons procédé et continuons de procéder à un certain nombre de changements importants pour améliorer nos politiques et procédures afin de garantir qu’il n’y a pas de place, où que ce soit dans notre entreprise, pour la discrimination, le harcèlement ou le traitement inégal de quelque nature que ce soit ».
Selon les dires de certains investisseurs, ils auraient dû être avertis plus tôt de cette affaire. C’est pourquoi ils ont pris la décision de porter plainte contre la firme américaine en août. Dans leur plainte, ils accusent Boddy Kotick et d’autres cadres du groupe de leur avoir délibérément caché l’univers de travail toxique qui régnait au sein du studio.
Après l’ouverture de l’enquête menée par la Securities and Exchange Commission, le cours d’Activision Blizzard a chuté en perdant plus de 25% de sa valeur.