Facebook souhaite créer un nouveau monde virtuel

Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook a pour projet de créer un nouveau monde virtuel fictif ouvert à tous, nommé le métavers.

Théau Ampilhac
Facebook ouvre le champs des possibles avec son projet d'univers fictif, le metaverse © Cryptoactu

Facebook a annoncé la création de 10 000 postes en Europe afin de construire le métavers, un monde virtuel fictif qui pourrait s’apparenter à l’internet de demain, ou du moins, le futur.

Facebook, une société créatrice d’emplois

Si Facebook veut devenir une entreprise métavers, elle aura besoin de talents et ces talents seront en forte augmentation dans les années à venir. Le réseau social a dévoilé son intention de créer 10 000 emplois hautement qualifiés dans l’Union européenne sur une période de cinq ans afin de développer ses expériences de réalité virtuelle et augmentée. Cette campagne de recrutement permettra d’embaucher des travailleurs dans des pays tels que la France, l’Allemagne, l’Irlande, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne et l’Espagne.

En quoi consiste le métavers ? Utilisé pour la première fois dans Snow Crash, le roman de science-fiction de Neal Stephenson paru en 1992, le métavers en anglais, représente la contraction de meta-universe et désigne la convergence de la réalité physique, augmentée et virtuelle dans un espace en ligne partagé.

Selon Mark Zuckergerg, pour le bon fonctionnement de ce monde virtuel, il est essentiel qu’aucune entreprise ne gère le métavers : il s’agira d’un internet incarné, exploité par de nombreux acteurs différents de manière décentralisée. Les utilisateurs pourront se rencontrer comme dans la vraie vie, échanger entre eux et emmener leurs avatars ainsi que leurs biens d’un bout à l’autre de l’univers, offrant une « interopérabilité sans précédent« . Il s’agirait d’aller au-delà des expériences vécues avec le casque de réalité virtuelle ou encore celles des hologrammes. 

Facebook s’implante au cœur de l’Union européenne

Facebook a qualifié cette importante création d’emplois de choix de confiance dans le secteur technologique européen. Il dispose bien sûr d’une importante base de clients, mais la société a également mis en avant des équipes de pointe dans de nombreux domaines ainsi qu’un enseignement universitaire de première classe. Facebook a même vanté les politiques de pointe de l’UE sur des questions telles que la liberté d’expression, la vie privée et la transparence, malgré ses démêlés avec les autorités de régulation.

Le géant de la technologie possède déjà un bureau appelé Reality Labs à Cork, en Irlande, et a ouvert un laboratoire de recherche sur l’intelligence artificielle en France. De plus, en 2019, Facebook s’est associé à l’Université technique de Munich pour créer un centre de recherche sur l’éthique de l’IA.

Comme pour de nombreuses annonces d’emplois, il s’agit autant d’un geste de relations publiques que d’un investissement pratique. L’Union européenne participe à la contribution économique de Facebook, mais aussi à l’influence des politiques pertinentes. Néanmoins, cette décision laisse entrevoir l’ampleur à long terme de la transition vers le métavers. Malgré de nombreux paramètres à prendre en compte pour la création de ce nouvel univers, nous sommes sans doute à l’aube d’une nouvelle ère technologique.

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