Ubisoft face à une nouvelle action en justice pour harcèlement institutionnel

Ubisoft est la cible d'une nouvelle plainte déposée devant un tribunal français qui accuse l'entreprise, son PDG et cofondateur de longue date, Yves Guillemot, de « harcèlement institutionnel ».
Mattéo Boireau
Ubisoft est poursuivi en justice pour "harcèlement institutionnel" par le syndicat français Solidaires Informatique ainsi que deux anciens employés d'Ubisoft. © Unsplash / Sigmund

Selon un syndicat français, Ubisoft aurait toléré des cas de harcèlements au sein de ses équipes. Une action qui ne passe pas auprès des employés et des syndicats selon le média Engadget.

Le cas d’Ubisoft

Le studio de développement de jeux vidéo Ubisoft fait, une nouvelle fois, face à une action en justice. En effet, le studio a vu une plainte être déposée, devant le tribunal français par le syndicat Solidaires Informatique et deux anciens employés d’Ubisoft, pour harcèlement sexuel présumé dans l’ensemble de l’entreprise. La plainte en question accuse Ubisoft de « mettre en place, maintenir et renforcer un système où le harcèlement sexuel est toléré ». Selon le syndicat, Ubisoft aurait plus de facilité à tolérer les agissements de certaines personnes plutôt que de régler les problèmes.

« La plainte vise Ubisoft en tant qu’entité juridique pour harcèlement sexuel institutionnel pour avoir mis en place, maintenir et renforcer un système où le harcèlement sexuel est toléré, car il est plus rentable pour l’entreprise de maintenir les harceleurs en place que de protéger ses employés. » a déclaré le syndicat dans un communiqué.

Le PDG et co-foncateur d’Ubisoft serait également nommé dans la plainte. Cependant, il n’est pas accusé d’actes de harcèlement, mais plutôt pour son poste dans l’entreprise qui le rend responsable de ce qui s’y passe. Le procès vise principalement des employés actuels et anciens comme Cécile Cornet (responsable des ressources humaines), Tommy François (VP ​​éditorial) et Serge Hascoët (directeur créatif mondial). Cécile Cornet et Serge Hascoet ont démissionné depuis que la société essaye de faire le ménage suite à des premières polémiques. Tommy François a finalement démissionné après avoir été mis en congé disciplinaire. D’autres, comme le directeur général de Skull & Bones et le directeur créatif d’Assassin’s Creed Valhalla, sont également partis suite à des enquêtes.

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En revanche, le syndicat affirme que plusieurs managers d’Ubisoft accusés de harcèlement occupent toujours leur poste. Il est évident que le studio de développement devra prendre des mesures plus drastiques s’il souhaite éviter de lourdes sanctions.  

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