Harcèlement sexuel : J. Allen Brack quitte la présidence de Blizzard

À la suite des révélations et, surement des pressions vis-à-vis des faits, Allen Brack, le président de Blizzard a décidé de quitter son poste.
Mohammed Hilal
Allen Brack quitte son poste de président chez blizzard. © Blizzard

Depuis plusieurs semaines, J. Allen Brack, le PDG de Blizzard, a été accusé d’avoir favorisé une culture de harcèlement sexuel et de discrimination. À noter qu’il s’agit du studio qui publie, entre autres, les jeux vidéo World of Warcraft, Diablo et Overwatch. Le média Gamasutra signale que le PDG de Blizzard, Allen Brack, a décidé de quitter son poste.

Le président de Blizzard quitte son poste

Blizzard Entertainment est l’un des plus gros studios de jeux vidéo au monde. Son président vient de quitter la direction de la firme suite à des accusations d’avoir favorisé une culture de harcèlement sexuel et de discriminations. L’information a été annoncée le mardi 3 aout dans un communiqué de presse.

Pour rappel, J. Allen Brack est l’ancien responsable du jeu World of Warcraft. Il a occupé la présidence de Blizzard depuis 2018. Le 20 juillet dernier, une première plainte contre l’éditeur a été déposée. Le Department of Fair Employment and Housing (DFEH) accusait la société d’avoir favorisé une culture communautaire masculine de « frat boys » et de harcèlement, ainsi que des inégalités de salaires et d’accès à certains postes.

Dans l’immédiat, Allen Brack, qui devient l’ancien président, a été remplacé par Jen Oneal et Mike Ybarra.

La plainte du DFEH reproche Brack d’avoir réagi mollement après que des salariés lui ont remonté de multiples accusations de harcèlement sexuel contre une personnalité importante de la société, Alex Afrasiabi.

« J. Allen Brack, président de Blizzard Entertainment, aurait eu plusieurs conversations avec Afrasiabi à propos de sa consommation d’alcool, et du fait qu’il aurait été trop familier » vis-à-vis d’employées à des évènements organisés par l’entreprise, mais il se serait contenté de lui donner une tape sur la main », lit-on dans la plainte du DFEH.

« Après ça [Alex] Afrasiabi a continué à faire des avances non sollicitées à des employées », poursuit le document.

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